Documentatie

Ecolo | Verkiezingsprogramma Cultuur & Brussel 2014

Cultuur & Brussel in het verkiezingsprogramma van Ecolo, de Franstalige groenen.



Wat de voorstellen zijn van Ecolo over Cultuur en Brussel, kan je hieronder lezen. Onderaan deze pagina kan je de voorstellen in een PDF-document downloaden. Het volledige verkiezingsprogramma van Ecolo kan je hier bekijken >>>

Ecolo - Programme électoral 2014 - Culture & Bruxelles >>> Hieronder enkele citaten:

 (p. 3)

Les lignes de force d’Ecolo sont dès lors les suivantes : 

  • Soutenir l’emploi artistique et créatif
  • Susciter et défendre une culture de la création et de l’émergence
  • Promouvoir une culture pour toutes et tous, facteur d’émancipation et d’éducation
  • Valoriser notre patrimoine et miser sur le numérique
  • Changer les pratiques politiques et revoir les soutiens publics et privés à la culture
  • Garantir le pluralisme des médias et l’information de qualité
  • Soutenir l’éducation aux médias et renforcer la diversité dans les médias.

(p. 4)

 Ecolo propose :  

  • d’établir un outil pérenne de récolte et d’analyse des données sur l’emploi artistique afin de détenir un cadastre de l’activité professionnelle en Fédération Wallonie-Bruxelles, en collaboration avec les Régions et l’Etat fédéral ;  
  • de charger l’Observatoire des politiques culturelles d’une étude sur l’impact de la culture et du travail artistique sur le développement économique

(p. 6) Ecolo souhaite une réflexion avec le secteur des Arts de la Scène afin d’aboutir à une véritable mise à plat du paysage théâtral et du système de soutien pour : 

  • renforcer et pérenniser les aides à la création ;  
  • objectiver les critères de soutien aux opérateurs en précisant leurs missions culturelles ;  
  • renforcer la spécificité et la diversité de l’offre dans le paysage théâtral ;  
  • valoriser le secteur de la danse et de la création chorégraphique ;  
  • renforcer la diffusion des spectacles, notamment via le réseau de centres culturels.

(p. 7)

 Ecolo entend soutenir le développement de l’ensemble des musées de la Fédération Wallonie-Bruxelles et mieux promouvoir leurs activités auprès des publics.

 Il s’agira d’encourager les collaborations entre les acteurs publics et privés afin de rendre les œuvres accessibles au plus grand nombre.

 En particulier, au-delà de sa spécificité théâtrale et de l’incroyable dynamisme de sa vie nocturne,Bruxelles devient un véritable pôle européen de l’art contemporain. Elle bénéficie d’un potentiel artistique phénoménal, le marché de l’art y est très présent et la capitale regorge d’artistes, de collectionneurs et d’amateurs d’arts. De plus en plus d’espaces privés d’art contemporain ont vu le jour. Mais le public belge est rarement conscient de toute cette richesse. Ecolo propose donc de faire connaître au public les galeries, centres d’arts et les lieux d’exposition.

 Enfin, Ecolo propose de créer un réseau des lieux d’art contemporain rassemblant l’ensemble des opérateurs phares de l’art moderne et contemporain à Bruxelles et en Wallonie.

(p. 8) Les arts urbains, les festivals de rue, les manifestations telles que la Nuit Blanche permettent une reconquête des espaces publics par l’art et une interaction forte entre les artistes et les publics. Ces événements permettent en outre le développement et la découverte de pratiques culturelles émergentes. Ils sont des indicateurs forts de la vivacité du secteur culturel et des quartiers, villes et régions. 

Ecolo propose : 

  • de soutenir ces acteurs, notamment via des aides financières, et de soutenir le développement du pôle Art du cirque et de la Rue ;  
  • de permettre aux artistes – de Street Art, de graffiti, d’intervention urbaine - d’exercer leurs arts dans une plus grande liberté, en collaboration avec les différents opérateurs de l’espace public. Dans certains quartiers, il s’agira de reconnaitre le graff comme faisant partie du patrimoine local, afin d’empêcher certaines entreprises marchandes de se l’approprier. 

Ecolo souhaite également susciter la participation des artistes urbains pour renforcer la présence de l’art dans l’espace public, notamment dans le cadre de travaux publics (abris-bus, aménagement sur les abords des routes ou rails, etc.) (p. 8) Pour Ecolo, il faut permettre à la culture de la nuit de se développer dans de bonnes conditions (...) Pour Ecolo, il s’agit de miser sur la sensibilisation des publics et de travailler avec les acteurs de terrain pour permettre à chacun de vivre la fête, en toute sécurité.

 Ecolo propose :

  • de renforcer la sensibilisation et la prévention quant aux dangers de la drogue, de l’alcool, des maladies sexuellement transmissibles, de l’exposition au son amplifié. Cela passe par le soutien aux associations qui agissent sur le terrain et mènent des opérations de sensibilisation via des équipes mobiles, la mobilisation par les pairs et les actions d’information ;
  • de promouvoir le label Quality nightslabel « bien-être du milieu festif » à Bruxelles et en Wallonie, auprès des acteurs de l’Horeca et de la vie festive.

(...)

A l’image de l’adoption de mesures par la Flandre et suite à une concertation accrue avec le secteur,Ecolo propose de fixer des normes de bruit qui n’endommagent pas l’audition et respectent les prescriptions en matière de nuisances sonores. Ces normes devront être compatibles avec les autres législations existantes pour ne pas créer de difficultés pour les opérateurs. 

(p. 9) Proposition : Garantir à chacun le droit d’accéder et de participer à la culture 

Pour Ecolo, il s’agit d’abord de garantir l’accessibilité financière et de veiller à ce que chacune et chacun puisse franchir l’entrée de tous lieux culturels. Il s’agit également de renforcer la possibilité de participer réellement aux pratiques culturelles, artistiques et éducatives.

 Ecolo propose en particulier :

  • de déterminer des publics prioritaires des politiques culturelles, afin de pouvoir mieux associer certaines « populations oubliées » (telles que, notamment, les personnes âgées ou les personnes précarisées). Il convient de mener des actions visant à renforcer la démocratie culturelle, à démystifier la culture, l’art et les lieux qui lui sont consacrés. Il s’agit également de soutenir les dispositifs qui permettent d’aller à la rencontre de ces publics ;
  • de renforcer les mesures qui facilitent l’accès à la culture des usagers précarisés : par destickets d’entrée réduits mais aussi par la mise en œuvre de projets de participationculturelle. Ces dispositifs doivent être promus auprès des opérateurs culturels et des travailleurs sociaux. En ce sens, Ecolo sera attentif à l’évaluation et au renforcement de l’ « Article 27 » ;
  • de mettre en place des campagnes de promotion des mesures de gratuité auprès des publics les plus précarisés financièrement, à l’aide des partenaires de terrain. En particulier, tous les musées de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont désormais gratuits tous les premiers dimanches du mois – et doivent le rester. Mais cette mesure n’est pas suffisamment connue des publics visés : il s’agira donc de la promouvoir auprès des publics plus précarisés et de s’assurer que celle-ci leur bénéficie réellement ;
  • de renforcer les conditions de la mobilité culturelle. Les déplacements peuvent constituer un frein important, en particulier en dehors des villes. Ecolo propose de mettre en place des systèmes de billets combinés (les pass-culture) et de s’assurer d’une meilleure coordination avec les opérateurs de transports publics afin d’assurer l’accessibilité des lieux culturels en transport en commun, y compris en soirée...

(p. 10) Pour Ecolo, l’offre culturelle doit valoriser toutes les cultures et être empreinte de diversité, à l’image du territoire et de ses populations. La montée du racisme et la persistance de certains stéréotypes montrent la nécessité de renforcer les rencontres, le dialogue, le brassage culturel, la mixité. Les opérateurs culturels jouent un rôle clé pour la valorisation de cette diversité.

 Ecolo propose :

  • d’assurer la diversité culturelle au sein du paysage culturel et de soutenir l’expression des différentes cultures ;
  • de favoriser les initiatives culturelles qui déconstruisent les stéréotypes, notamment ceux liés au genre et à l’origine. Ecolo soutient notamment la création du Musée des immigrations, permettant de valoriser les échanges interculturels et nos diversités ;
  • d’encourager les opérateurs à développer des programmations artistiques et culturelles qui valorisent la diversité, en renforçant leurs missions en ce sens. Ecolo entend soutenir les artistes et les associations qui militent pour la diversité sur scène et soutenir les projets qui favorisent les rencontres entre générations, milieux sociaux et origines culturelles ;
  • de soutenir les initiatives visant à faire participer les publics à la création, à la production des réalisations artistiques : spectacles mêlant amateurs et professionnels, spectacles de quartiers, créés par et avec les maisons de jeunes, les associations locales ; faisant participer les personnes handicapées…

(p. 11) Les opérateurs culturels et les artistes travaillent de manière de plus en plus « pluridisciplinaire », transversale. Pour pouvoir mieux s’adresser aux publics et mener des approches cohérentes, ils doivent pouvoir travailler ensemble.

 Ecolo propose :

  • de renforcer le soutien aux projets artistiques et aux démarches pluridisciplinaires ;
  • d’encourager les décloisonnements et la coopération entre les instances d’avis, pour qu’elles puissent travailler ensemble sur des thématiques d’intérêt commun à plusieurs secteurs, tels que la numérisation ou l’accessibilité par exemple ;
  • d’encourager les opérateurs à développer des projets communs, encourager les synergies et les mutualisations des moyens, ainsi que les partenariats entre les opérateurs culturels (bibliothèques, points cultures, centres d’archives, auteurs et sociétés d’auteurs, associations d’éducation permanente, etc.)

(...)

 Enfin, Ecolo entend œuvrer à la concrétisation de l’accord de coopération culturelle conclu entre la Communauté flamande et la Fédération Wallonie-Bruxelles, le 7 décembre 2012. Il s’agira d’encourager les projets de coopération, d’échanges, de partage de connaissances entre les opérateurs et les artistes des deux communautés linguistiques.

 A Bruxelles, Ecolo visera à renforcer la collaboration entre la Cocof et la Vlaamse Gemeenschapscommissie.

(p. 14) Proposition : Redynamiser les institutions scientifiques et culturelles fédérales (...) 

 Ecolo propose de mettre en place une nouvelle stratégie d’ensemble qui combine les approches culturelles, urbanistiques et environnementales. Celle-ci serait élaborée en relation avec les citoyens usagers de ces institutions, les équipes de professionnels et les acteurs des milieux culturels et scientifiques.

 Elle devra permettre, notamment :

  • de réintégrer et redéployer l’ensemble des collections d’art moderne au sein des musées ;
  • de déployer, aussi rapidement que possible, l’exposition de collections d’art contemporain dans les bâtiments existants ;
  • de développer une politique concertée de numérisation des collections et du patrimoine de ces institutions ;
  • de renforcer les missions éducatives et de recherche des institutions ;

de garantir les missions de conservation du patrimoine et d’étude de l’Institut royal du patrimoine artistique.

(p. 18)

Ecolo propose de créer, au sein de l’administration de la culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, un guichet unique d’informations culturelles. Il fournira aux artistes, aux créateurs et aux acteurs culturels toutes les informations nécessaires à l’exercice de leur activité professionnelle. Il jouera un rôle de référent objectif sur les réglementations existantes, les mesures de soutiendans chaque secteur, le fonctionnement des institutions et il fournira des conseils administratifs et légaux pour l’introduction de dossiers.

Ecolo propose également de réaliser un cadastre de toutes les infrastructures disponibles pour renforcer l’accès de tous les artistes et acteurs culturels. Le guichet unique d’informations devra pouvoir fournir tous les renseignements utiles tels que les modalités d’accès aux lieux, les tarifs, les critères d’accessibilité et les moments de disponibilité. Ecolo souhaite aussi que soit étudiée lafaisabilité d’un système de réservation des lieux en ligne, afin d’assurer l’égalité d’accès à tous les opérateurs. (p. 18)

 Ecolo souhaite repenser le soutien public à la culture de manière à ce que celui-ci réponde aux besoins et aux pratiques culturelles sur le terrain. Pour cela, il s’agit de pouvoir rééquilibrer l’affectation des moyens en fonction du maillage territorial.

 Ecolo propose donc :

  • d’évaluer les outils existants, tels que les Assises du développement culturel territorial et leur donner un usage et des objectifs précis ;
  • de rendre transparentes les données relatives aux soutiens publics à la culture dans tous les territoires ;
  • d’étudier l’offre, les besoins et les pratiques culturelles sur le territoire, en basant ces études non pas sur les circonscriptions électorales mais bien sur les bassins de vie ;
  • sur base de ces constats, de favoriser les synergies et la mutualisation des ressources des pouvoirs publics, d’encourager le développement de projets culturels communs et d’élaborer des plans culturels correspondant aux territoires, en lien avec les centres culturels.  

 (p. 19)  Les industries culturelles et créatives ont pris, ces dernières années, une importance de premier plan dans l’économie (...) Il s’agit d’un secteur extrêmement porteur, qu’il faut aussi soutenir. Pour ce faire, Ecolo propose :

  • d’assurer une meilleure coordination entre les politiques menées par les différents niveaux de pouvoirs ;
  • d’évaluer le fonds d’investissement pour les entreprises culturelles (St’Art) afin de connaître le type d’entreprises et d’asbl qui en bénéficient ; de mesurer son impact sur le secteur et sur l’emploi ; et d’envisager son développement.
  • de créer des espaces de rencontres entre artistes, créateurs, entreprises et financeurs.


Beleid